25 juin 2009

Royal Air Maroc s'exprimant au World Air

Pour Driss Benhima, président de Royal Air Maroc s'exprimant au World Air Transport Forum réuni à Paris, l'accord de ciel ouvert signé en 2006 avec l'Europe n'a pas été le début de la fin pour la compagnie nationale. Celle-ci s'est restructurée, laissant les passagers de tourisme à sa filiale low-cost Atlas Blue et se recentrant sur son hub de Casablanca. Depuis cette plaque tournante, RAM relie les métropoles européennes ainsi que New York et Montréal à une grande partie de l'Afrique, offrant des tarifs inférieurs aux compagnies majors comme Air France ou Lufthansa. Le transporteur marocain est ainsi devenu la deuxième compagnie africaine.
L'ouverture du ciel avec l'Europe a permis à un grand nombre de compagnies de desservir le Maroc, ce qui a entraîné un véritable boom du tourisme et la création de 200 000 emplois.
«On se heurte souvent au ciel ouvert mais aux aéroports fermés», relève Driss Benhima car la disparition des droits de trafic n'est pas synonyme de créneaux automatiques dans les aéroports, à Orly par exemple. Le patron de la RAM évoque aussi les rapports de force difficiles entre les compagnies.